Historique

L'Institut généalogique Drouin fut pendant longtemps le plus important organisme faisant des recherches généalogiques. La généalogie est devenue un des loisirs les plus populaires et le patrimoine de l'Institut est maintenant disponible. Nous vous invitons à lire l'historique de l'Institut généalogique Drouin en cliquant ici! L'Institut vend son patrimoine généalogique principalement aux bibliothèques et aux associations. Ceci comprend la majeure partie du catalogue institutionnel et de la boutique. Il n'y a plus de recherches faites pour des clients. En effet, en rendant accessible au grand public les données que l'Institut possède sur www.genealogiequebec.com, il est devenu très facile de faire soi-même son arbre.

Instauré dès 1899 par Joseph Drouin, l'Institut généalogique Drouin s’est d’abord fait connaître sous l’entité commerciale Les Généalogies Drouin enr., avant d'adopter sa raison sociale définitive en 1913. Personne n'oserait aujourd'hui minimiser l’importance de Joseph Drouin dans le développement de son entreprise. De 1899 à 1937, l'avocat a en effet commercialisé au-delà de 1500 généalogies familiales.

Peinture de Joseph Drouin

L'Institut Drouin connaîtra cependant son apogée sous la direction de Gabriel Drouin, le fils de Joseph qui, à compter de 1938, se donna pour mission de microfilmer la majeure partie des registres d'état civil du Québec, toutes dénominations confondues. Son Institut ayant pris une expansion considérable, Gabriel Drouin sentit le besoin de s'entourer d'une équipe de collaboratrices. Ces dernières furent alors assignées à transposer sous forme de fichiers alphabétiques, les données recueillies au fil des ans. La somme de ce travail colossal se trouve de nos jours rassemblée à la fois dans le Kardex, dans la collection des 2366 microfilms, dans le Dictionnaire national des canadiens-français (les Drouin de couleur rouge) et dans les deux séries appelées familièrement la Masculine et la Féminine (les Drouin de couleur bleu).

Tous les travaux du clan Drouin ont été exécutés sans aucun recours aux fonds publics et malgré cela habilement rentabilisés. À noter que les fondateurs de l’Institut Drouin n’ont jamais voulu transmettre leurs grandes collections aux bibliothèques et autres institutions, préférant servir une clientèle strictement familiale, au détriment de la collectivité, créant ainsi un quasi monopole pendant plusieurs décennies.

Peinture de Gabriel Drouin

Au décès de Gabriel Drouin, en 1980, à part l'intervention remarquée de Claude Drouin, ses successeurs ne réussirent pas vraiment à s'imposer et c'est à regret qu'on se résigna à vendre aux Américains une partie du patrimoine familial. L'entrée en scène du généalogiste Jean-Pierre Pepin arrivait donc à point nommé afin de redresser l'Institut généalogique Drouin, lui redonner sa crédibilité d'antan, tout en prenant les dispositions pour que l'essentiel du Fonds Drouin reste en terre québécoise. Son catalogue virtuel énumère évidemment la totalité des champs de recherche des fondateurs et de leur entourage, mais aussi les travaux de plusieurs généalogistes contemporains.

L'ensemble renferme au moins onze grands volets dont la nomenclature est développée dans le catalogue. Chacun des volets comporte en outre un texte additionnel que le lecteur peut découvrir sous la rubrique détails supplémentaires. La première partie du catalogue se nomme les Dossiers généalogiques Drouin. Elle renferme les données de première main recueillies, avant 1960, par Joseph et Gabriel Drouin en vue de constituer la somme des généalogies familiales.Les suivantes, le Kardex et la collection des 2366 microfilms, intègrent les informations rassemblées sur la plupart des familles francophones du Québec, de l’Ontario, de l'Acadie et des États-Unis. D’autres segments, dont le Petit Drouin et le Fichier Histor, insistent davantage sur les travaux de réputés généalogistes contemporains, dont René Jetté.

C'est donc avec grand plaisir que Jean-Pierre Pepin et Sébastien Robert vous convie à prendre connaissance des archives passées et récentes de l'Institut généalogique Drouin, un patrimoine à plusieurs égards exceptionnel.